L’Olympe des infortunes, c’est un terrain vague, une décharge publique qui borde la mer.
Là bas, vous y trouverez un groupe de vagabonds, Ach le Borgne, Junior le simplet et aussi le Pacha et sa bande d’ivrognes. Beaucoup de personnages aux caractères différents et étranges. Ils ont pourtant tous un point commun, ils ont décidé de tourner le dos à la société.
Ach, lui, il est musicien. Quand il joue du banjo, c’est pour faire danser la lune et rejoindre ses chimères. Son compagnon, c’est Junior, un jeune garçon naïf qu’il a pris sous son aile.
Ensemble ils vont suivre la philosophie des Horr. Le horr, c’est un clochard qui a décidé de se retirer du monde citadin et de rejeter toutes ses valeurs : argent, travail, famille. Refus de la mendicité, libre de toutes attaches, on pourrait presque croire qu’ils coulent des jours heureux.
Certains membres du groupe sont parfois pris d’une envie de changement mais les liens qui les unissent sont si forts qu’un détachement s’avère alors bien illusoire.
L’Olympe des infortunes, un No man’s land en marge de la ville, de ses valeurs de sa décadence et de son individualisme. Avec cette fable tragicomique, le romancier livre une nouvelle métaphore dont la subtilité poétique ne manquera pas de bouleverser les esprits.
Une réflexion sur la société de consommation et la réintégration de ceux qui en sont exclus.